Découvert lors d’une exposition
collective à Toulouse, ce sont ses
couleurs qui m’ont séduit et leur choix
précis. A mieux y regarder, l’on se rend
compte que celles-ci sont chant des
sirènes. Rien à regretter, toutefois.
L’énergie est là, qui emporte, jusqu’au
plus profond de l’homme, dans ses
mystères et ses doutes, ses oppositions
et ses angoisses ; l’image du gorille
comme arbitre, peut-être comme raison,
est là, posé, contemplant ce que nous
sommes dans nos tourments. ROODENBEKE,
comme tout un chacun, est tiraillé mais
il vit. Pour preuve, ses créations
dichotomiques où le geste l’emporte et
met en scène le noir comme la couleur la
plus vive, la vie et la mort, l’ici et
l’ailleurs, avec le temps qui passe et
traverse son travail, fiché dans la
chair comme un mémento mori.
Christophe Bassetto
Roodenbeke vit et travaille à Aubazine
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