C'est en imaginant le futur que s'est engagé mon rapport
au passé. De façon insidieuse s'est glissée en moi une
impression furtive d'une modernité passée, comme si tout
ce qui nous entourait était à la fois d'une modernité
d'avant-garde et d'un passé flamboyant.
J'ai choisi l'Italie car c'était pour moi l'idée que je
me faisais de cette flamboyance, de notre fascination à
imaginer à comprendre ce qui n'est pas de notre temps,
mais avec qu'elle facilité en même temps pouvons nous la
faire notre, en y ajoutant, notre vision d'une "contemporaneité"
imaginaire.
J'essaie de me faire à l'idée que tout est superposable
dans le temps, à l'infini comme si ce temps, celui dans
lequel nous sommes vivants, n'était qu' UN et pouvait, à
travers son " immédiateté" nous faire vivre au présent "
l'autrefois" et le "demain".
MM |