Enfin dépasser la ligne,
déborder du contour, abandonner sa main.
Marcher dans les flaques,
laisser des empreintes, recouvrir,
créer des fissures, des imperfections.
Griffer la peinture dans l’épaisseur des couches,
errer sur la surface,
faire des taches, tracer, puis effacer,
accepter de se perdre,
chercher « son endroit », tel un chat.
Je représente des êtres humains, simples éléments du
règne animal, et des animaux qui ont des choses à dire,
je peins les désordres du monde, ou bien un univers de
rêve et de fantaisie…
Comme l’a dit Pierre Desproges : « Un jour j’irai vivre
en Théorie, car en Théorie tout se passe bien ». |