Alain ALQUIER                   SITE PERSONNEL                 page récapitulative 

 

L’émotion nait aussi de l’inattendu, de l’inespéré, au détour du mystère.
                Alain ALQUIER vient  de trouver.

Combien de gestations verticales a-t-il fallu, d’années passées à remonter la peinture comme Sisyphe son rocher. Un semblant d’ennui,  une réflexion nécessaire derrière les barreaux. Ce ressassement comme une maturation l’a arraché au plan qui érige ce mur contre lequel on frappe sa tête, sinon son pinceau, pour toucher  le sol, y germer puis s’élever.

                Cependant, qu’il n’imagine pas en avoir terminé.

Si les courbes libres, maîtrisées, laissent à penser que le peintre s’est affranchi d’une ascèse pénitente, elles sont aussi les serpents du Laocoon qui démembrent et enserrent, laissant surgir d’autres tourments. Le corps du peintre s’engage de ce côté-ci de la toile alors que l’adversaire ou partenaire de danse y apparait. Les blancs calcaires sont aux prises avec le noir venin qui se répand. Les rouges signent  les luttes universelles.

                Le sublime ne se laisse pas approcher sans mordre.

Des anthropomorphismes pointent des os, des têtes basculent, des membres se plient, les gouttelettes autrefois remontées giclent et s’épuisent, ici,  dans leur descente éphémère, des courbes séduisent, là, tendues.   La sculpture antique n’est pas si loin, de celle qui mêle terreur et violence, harmonie et sensualité. Le Gréco lui-même y voisine, et Schiele ; les fonds monochromes mettent en avant l’essentiel, oublient les contextes.

Est-ce à dire que Alain ALQUIER est expressionniste ? Il a pris un nouveau sentier. Nul ne sait où il mène, chacun sait qu’il n’a pas de fin. Mais si l’aventure fait naitre des forces, le temps s’en amuse ; le peintre le sait. Qu’importe. 

                « Les peintres connaissent la vieillesse, mais leur peinture ne la connait pas. »  *                                         Christophe Bassetto

(extrait du catalogue "Alain Alquier", éditions GLOBAL.ART)
* André  MALRAUX

 

SANS TITRE N° 1

Dimensions :   92 x 65  cm.
Acrylique sur toile

Valeur  1900 €

 

SANS TITRE N° 4

Dimensions :   92 x 65  cm.
Acrylique sur toile

Valeur  1900 €

 


SANS TITRE N° 16
(vendue)
2006
Dimensions :   90x90  cm.
Acrylique sur toile

 

SANS TITRE N° 25
2005
Dimensions : 95x65 cm.
Acrylique sur toile
Valeur 1900 €